Comment éviter les cybermenaces

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Internet a ses points forts mais son ultime point faible est le malware. Le web est le portail où les virus circulent. Les cybermenaces sont réels en permanence et menacent les particuliers tout comme les entreprises.

Cybermenaces : qu’est-ce que c’est ?

La cybermenace est, comme son nom l’indique, une menace en ligne, qui peut compromettre la disponibilité des données, leur intégralité et leur confidentialité. Ce sont les logiciels malware qui sont utilisés à cette fin. Les cybercriminels ont plusieurs buts en créant ces logiciels. Certains veulent espionner, d’autres voler des données, il y a même ceux qui demandent des rançons.

Les menaces sur le web peuvent attaquer les sites, les données stockées dans les ordinateurs, serveurs et autres physiques, les stockages dans le cloud, les applications web en tout genre, les comptes en ligne, etc. Bref, le centre névralgique est le web. Si vous n’êtes pas connectés en aucune façon, la cybermenace ne vous atteindra pas. Sauf que de nos jours, tout tourne autour de l’internet et de l’intranet. Cette menace s’adresse autant pour les particuliers que pour les entreprises. Cependant, elle peut être maîtrisée de différentes manières sur différents niveaux.

Tours d’horizon sur les logiciels malveillants sur le web

Il existe 11 types de logiciels malveillants en ce moment

  • Virus : la forme la plus ancienne des logiciels malveillants se transmet d’un fichier à un autre
  • Ver : comme le virus, mais se transmet d’un ordinateur à un autre
  • Backdoor : ou porte dérobée et qui porte bien son nom, car permet aux criminels d’accéder à un ordinateur à distance
  • Rootkit : c’est un programme dans un autre programme. Difficile à détecter, il attaque surtout le système d’exploitation
  • Spyware : celui-ci scrute tout ce que fait l’internaute sur le web et peut enregistrer toutes les données surtout personnelles sur le web
  • Keylogger : enregistre tout ce qui se passe sur le clavier. Le criminel aura donc les logins, les accès bancaires et autres données sensibles
  • RansomWare : crypte les fichiers et les données et le criminel donne une clé de décryptage contre une rançon
  • Browser hijacker : ou pirate sur navigateur est très dangereux, car il peut combiner plusieurs types d’attaques. Il y a par exemple le vol de données confidentielles sur le web, l’introduction d’autres malwares et il se cache surtout dans les applications web.
  • Dialer : s’attaque aux téléphones types RTC sur modem en appelant automatique des appels surtaxés
  • Rogue : c’est une forme de publicité qui vous incite à télécharger des antivirus après une soi-disant détection de malware sur votre connexion ou ordinateur
  • Trojan ou cheval de Troie : c’est un virus qui transporte d’autres virus. Il attaque l’ordinateur et il est très discret aux yeux d’un utilisateur

Le cheval de Troie : le plus utilisé par les cybercriminels

Du fait qu’il est difficile à détecter à l’œil nu et qu’il peut cacher d’autres malwares, le cheval de Troie est l’un des virus les plus répandus. Les criminels du web sont friands de ce type de virus, car il peut ouvrir des portes à d’autres types de virus. Pour se débarrasser d’un cheval de Troie, la première arme est un antivirus qui peut détecter un cheval de Troie. Car oui, certains antivirus sont spécialisés pour uniquement un ou quelques types de virus. Toutes les marques d’antivirus proposent un anti malware qui peut combattre le cheval. Il suffit de le lancer, de le laisser travailler et de supprimer le virus lorsque le logiciel le retrouve. D’habitude en se connectant sur internet, il se peut que rien ne se passe, il faut donc procéder à une analyse toutes les semaines. Et comme toujours, ne jamais oublier de faire une mise à jour.

Quelles mesures pour éviter de se faire pirater

Pour les particuliers

La première chose à faire est naturellement d’utiliser un logiciel de sécurité. Il en existe plusieurs sur le marché, mais il y a quelques-uns qui sont les plus réputés. Chaque marque propose différents types d’antivirus. Pour les malwares, prendre un logiciel multifonction. C’est-à-dire qui peut protéger à la fois les supports matériels (ordinateur, tablette, téléphone, routeurs…) et les applications web (navigateur, e-mail, cloud…). Attention, toujours maintenir les antivirus à jour, car le virus et autres malwares évoluent sans cesse. Un antivirus installé en janvier peut devenir vite obsolète en juin.

En parallèle, adoptez les bonnes habitudes. Pour les logins, utilisez des mots de passe « forts » avec au moins 10 caractères incluant au moins une majuscule, un minuscule, des symboles, un chiffre. Pour maximiser la sécurité, évitez d’utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes. Pourquoi ? Dans le cas où vous n’avez qu’un mot de passe, s’il est craqué par un malware, il peut ouvrir tous vos comptes en ligne.

Et le dernier et non le moindre est la sécurisation de la source de connexion, le Wi-Fi. À la maison, le code devrait être fort. Pour une connexion publique, utilisez un réseau virtuel privé ou VPN.

Pour les entreprises

Le cas ici est plus sérieux, car les données d’une entreprise peuvent valoir des millions d’euros. Et il y pas mal de matériels et de logiciels à sécuriser. Les plus sensibles sont les serveurs. Ils stockent toutes les données de l’entreprise que ce soit des données internes, des données sur le web ou sur le cloud. Ces données peuvent être des données financières, des données de logins, des fichiers, des dossiers en tout genre.

Il y a entre autres les e-mails qui sont les plateformes d’échanges les plus utilisés et qui renferment des secrets professionnels et des données sensibles. N’oublions pas non plus les ordinateurs des collaborateurs qui renferment d’autres données qui peuvent ne pas être sur les serveurs ou le cloud. Ces données sont personnelles, mais aussi professionnelles. De plus, les ordinateurs sont reliés entre eux et aux serveurs. Une seule brèche et c’est toute la structure qui s’écroule. Il y en a d’autres comme les routeurs, les téléphones en ligne, les applications, etc. Bref, vous l’aurez compris pour chaque niveau, il faut un antimalware puissant, indépendant et mis à jour régulièrement.

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