Les méthodes de fabrication utilisées par les entreprises évoluent depuis quelques années au gré de la mondialisation, mais aussi et surtout des habitudes de consommation qui changent sans cesse. Ainsi, pour assurer leur compétitivité et leur productivité, les usines doivent désormais se montrer agiles et connectées face aux besoins variés et évolutifs des consommateurs, produire dans des délais toujours plus courts, et ce, dans le plus grand respect de l’environnement. Des critères de production qui ont progressivement donné naissance à l’industrie 4.0. Tour d’horizon de ce nouveau concept et de ses enjeux.
Industrie 4.0 : de quoi s’agit-il ?
Le concept d’industrie 4.0 a été évoqué pour la première fois au Salon de la technologie industrielle qui s’est tenu à Hanovre en 2011. Ce terme fait référence aux trois premières révolutions survenues dans l’industrie européenne du XVIIIe au XXe siècle. Mais ce qu’il faut retenir ici, c’est l’idée derrière l’industrie 4.0.
En effet, les entreprises veulent désormais tourner la tendance de la mondialisation à l’avantage des industries européennes en les amenant à s’équiper d’outils technologiques de dernière génération, tous reliés entre eux par Internet et le Cloud, notamment :
- les cobots ;
- l’impression 3D ;
- la réalité augmentée ;
- le big data industriel ;
- les CPS ou systèmes cyber physiques ;
- etc.
Quels sont les enjeux de l’industrie 4.0 ?
L’enjeu principal de l’industrie 4.0 est de gagner en productivité, tout en s’adaptant à la nouvelle habitude de consommation. Il faut dire que depuis plus d’une décennie, les consommateurs achètent les articles industriels, en quantité de plus en plus importante. Et dans l’ensemble, leur choix est surtout porté sur les objets ou produits personnalisables.
Du coup, l’un des enjeux poursuivis désormais par les usines européennes est d’harmoniser leur gain de productivité avec la personnalisation de masse et la diminution de la production des articles en série.
Pour parvenir à un tel résultat, il faudra rendre plus ergonomiques les logiciels de programmation afin de faciliter leur prise en main rapide aux utilisateurs et de gagner du temps. D’un autre côté, la nécessité de traiter l’information le plus vite possible, tout en s’assurant une certaine flexibilité dans le paramétrage, se ressent davantage.
Ainsi, la mise en place efficiente de l’usine du futur devra passer par l’adoption d’un système intelligent, capable de s’évaluer et d’autocorriger. Comme vous l’aurez compris, le but de l’industrie du futur est de créer l’« usinage intelligent », c’est-à-dire cette usine dans laquelle la collecte de données du savoir-faire et du process va de pair avec une intelligence artificielle, au service de la production.