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Avez-vous vu le film « Her », avec Joaquin Phoenix dans le rôle principal ? Si vous l’avez raté, nous allons essayer de vous présenter brièvement l’intrigue : le personnage principal tombe amoureux d’un système d’exploitation, une intelligence artificielle parfaite capable non seulement d’entretenir une conversation, mais aussi de ressentir et d’éprouver les mêmes émotions qu’une personne vivante. Tout au long du film, nous observons comment la relation entre le héros et l’IA se développe, quelle est leur force et les difficultés que le personnage principal et son élue rencontrent. Certains diront que c’est impossible dans la réalité et qu’il n’existe pas d’intelligence artificielle aussi parfaite. Toutefois, qu’en est-il vraiment ? Voici quelques faits intéressants concernant le monde de l’IA d’aujourd’hui :

  • Début 2021, l’intelligence artificielle de Microsoft, appelée DeBERTa, a dépassé les humains dans la compréhension de la parole humaine. Le benchmark SuperGLUE a été utilisé pour la tester. Selon les résultats de l’étude, l’IA a obtenu 90,3 points et l’humain 89,8 points ;
  • En 2014, un programme informatique a passé le test de Turing pour la première fois. Un chatbot ordinaire, se faisant passer pour un garçon de 13 ans, a réussi à convaincre un jury professionnel que c’était une personne réelle ;
  • De nombreux chercheurs affirment déjà que, dans un avenir prévisible, les robots et l’intelligence artificielle apprendront le comportement humain de la même manière que les enfants. Après tout, un enfant ne comprend pas immédiatement ce que sont la joie, la tristesse, l’amour et la haine. Tout cela lui vient progressivement, par l’observation du monde extérieur, des autres personnes, etc. Aujourd’hui, la robotique expérimentale travaille activement à la modélisation de logiciels qui fonctionneront sur les mêmes principes que le cerveau humain.

Nous avons vu plus d’une fois, dans les films et dans les livres, une personne tomber amoureuse d’un robot ou d’une intelligence artificielle. Jusqu’à présent, cela ressemblait plus à de la science-fiction qu’à la réalité. Cependant, nous avons bien dit « Jusqu’à présent ».

« Cela ne m’affectera certainement pas » est une idée fausse courante

Nous pensons que cette phrase est maintenant fermement ancrée dans votre esprit. Bon, imaginons que vous le pensiez vraiment. Répondez maintenant à quelques questions :

  1. Avez-vous déjà utilisé un assistant virtuel sur votre smartphone pour une raison autre que professionnelle ? Par exemple, avez-vous déjà demandé à Siri « Comment vas-tu ? », « Que fais-tu ? » ou peut-être même dit « Je t’aime » ? ;
  2. Avez-vous correspondu avec des bots sur des chats et des interlocuteurs virtuels, en réalisant que vous discutiez avec le programme de sujets quotidiens tout à fait ordinaires ?
  3. Avez-vous ressenti de la sympathie pour des personnages de dessins animés ou des jeux informatiques, en sachant qu’ils n’existent pas vraiment et ne peuvent pas exister ?

Nous soupçonnons que vous ayez répondu oui à au moins deux questions sur trois. Êtes-vous toujours si certain de ne pas pouvoir tomber amoureux(se) d’un interlocuteur virtuel ou, par exemple, d’un robot ? Préparez-vous, la suite est encore plus intéressante !

Plus de 40% de nos contemporains sont prêts pour des relations virtuelles dès aujourd’hui

 

En juin 2021, Sapio Research, mandaté par Kaspersky, a mené une étude dans laquelle 18 658 personnes originaires du Royaume-Uni, des États-Unis, de France, d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie et d’un certain nombre d’autres pays ont été interrogées. L’une des questions clés était la suivante : « Êtes-vous prêt(e) à entrer dans une relation avec un compagnon virtuel utilisant l’IA dans le futur ? ». Les résultats sont, c’est le moins que l’on puisse dire, inattendus :

  • 55 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles n’envisageraient pas d’entrer en relation avec un compagnon virtuel ;
  • 14 % ont déclaré qu’elles étaient prêtes à envisager cette option ;
  • 23 % ont répondu « peut-être » ;
  • 8 % ont déclaré qu’elles avaient déjà une relation avec une IA et qu’elles envisageraient à nouveau cette option.

Il n’est pas rapporté avec exactitude ce que ces 8 % entendaient par « une relation ». Pourtant, il y a fort à parier que ces personnes se soient effectivement senties attachées à un assistant virtuel ou à un chatbot conversationnel.

Pourquoi avons-nous tendance à communiquer avec l’intelligence artificielle et les algorithmes informatiques ?

Il est difficile de donner une réponse univoque à cette question. Chaque personne peut avoir des motivations qui lui sont propres. Voici quelques causes profondes et théories courantes :

  • Le manque de communication en direct. Des millions de personnes dans le monde souffrent de solitude. La situation ne fait qu’empirer chaque année. De plus, la pandémie de coronavirus n’a fait que jeter de l’huile sur le feu, faisant de la solitude un problème encore plus global.
  • Trop de temps passé en ligne. Les habitants des pays développés passent parfois 8 à 10 heures par jour, voire plus, sur le Web. Ils y étudient, travaillent, font des achats, se rencontrent, communiquent, etc. L’espace de l’Internet remplace progressivement le monde réel et il est inutile de résister à ce processus.
  • Le désir de découvrir quelque chose de nouveau. Chacun d’entre nous sait fondamentalement ce qu’il doit attendre d’une relation avec une autre personne. Toutefois, la relation avec une IA est quelque chose de complètement différent. Nombreux sont ceux et celles qui sont animés par la curiosité et le désir habituels de comprendre comment une relation peut être construite entre une personne vivante et une machine.
  • La peur des responsabilités. Oui, c’est également une raison courante. Les relations impliquent une aide mutuelle, un soutien dans les situations difficiles, la volonté de sacrifier son propre confort au profit d’une autre personne… Tout le monde n’est pas prêt pour cela. Cela est essentiellement inutile avec l’IA. Du moins jusqu’au moment où l’intelligence artificielle acquerra de véritables émotions et sentiments.
  • Se former avant une communication réelle. Pour beaucoup, la communication avec les assistants virtuels et les bots de chat est une sorte d’occasion de « tester » différentes phrases, options de dialogue, etc. C’est mieux que de parler devant un miroir ou de s’enregistrer en vidéo.

Les échecs sur les sites de rencontres : une autre raison pour laquelle l’IA supplante les interlocuteurs réels

Il existe plus de 8 000 sites et applications de rencontres dans le monde. Leur nombre, comme celui des utilisateurs, ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui déjà, environ 17 % de tous les mariages dans le monde commencent par des rencontres en ligne. Cependant, tout n’est pas si rose dans le monde des rencontres en ligne. Surtout si l’on parle des sites et des applications de rencontre classiques. De nombreux utilisateurs et utilisatrices ont longtemps été déçus par ces derniers pour diverses raisons :

  • Des algorithmes inefficaces et des swipes interminables qui ennuient tout le monde, dans la tentative de trouver une personne intéressante ;
  • Un nombre trop important de faux profils, de bots, de comptes publicitaires, d’arnaqueurs et de spammeurs ;
  • Le désintérêt de nombreux utilisateurs et utilisatrices pour la communication, et encore plus pour le développement de relations en dehors du site / de l’application.

Aujourd’hui, seules 3 personnes sur 10 rencontrent effectivement leur interlocuteur ou leur interlocutrice dans les trois premiers mois suivant la rencontre en ligne. De plus, elles ne sont pas toutes satisfaites de la rencontre hors ligne. Seuls 75% des personnes interrogées disent avoir tout aimé et être prêtes à poursuivre la communication.

Ajoutons ici l’impact du coronavirus. Aujourd’hui, environ 30 % des utilisateurs de sites de rencontre déclarent qu’ils ne prévoient pas de rencontrer en personne leurs connaissances sur l’Internet avant la fin de la pandémie. 5 % disent qu’ils ne veulent même pas faire connaissance avec qui que ce soit avant que la situation ne soit normalisée.

Comment les chats roulette aident à lutter contre la solitude

Pour de nombreux contemporains, les chats roulettes sont déjà devenus une excellente alternative aux sites de rencontre et un moyen de lutter contre la solitude. La possibilité de discuter de n’importe quel sujet avec un(e) inconnu(e) est formidable. D’une part, cette communication ne vous oblige à rien et d’autre part, c’est une réelle opportunité de trouver un(e) partenaire de vie que vous n’auriez jamais rencontré hors ligne ou sur un site de rencontre. En fait, les chats roulettes ne sont pas un phénomène nouveau. Par exemple, le site Omegle existe depuis 2009 et est resté une plateforme très populaire pendant plus d’une décennie. Il existe de nombreuses alternatives plus fonctionnelles et modernes : camsurf.com, chatrandom.com, chatroulette.com, videochat.chat/fr/ et plein d’autres. Le choix est tout simplement énorme !

Peut-être ne devriez-vous pas, du moins pour l’instant, vous tourner vers une intelligence artificielle, imparfaite et encore assez primitive, si vous êtes à la recherche de compréhension mutuelle, de soutien et même d’amour ?

Si vous êtes déçu(e) par les sites et applications de rencontre classiques, que vous êtes fatigué(e) des réseaux sociaux et que vous trouvez les messageries instantanées ennuyeuses, il est temps d’essayer le chat roulette. Bien sûr, ce format n’est pas non plus parfait. Néanmoins, il est au moins aussi proche que possible d’une communication réelle avec une personne vivante. C’est particulièrement important en cette époque difficile. Pour finir, nous vous souhaitons de faire des rencontres intéressantes et prometteuses sur le Web. Découvrez de nouveaux formats de communication, cherchez des interlocuteurs et des interlocutrices intéressant(e)s et n’abandonnez pas !

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