L’arrivée des technologies vertes a fait fureur cette année. Une grande partie de “l’écologisation”du monde de la technologie est due à la nécessité de respecter des normes de fabrication et des objectifs de recyclage stricts. Pourtant, on estime aujourd’hui que cette industrie est à l’origine d’une plus grande pollution au carbone que le secteur de l’aviation.
Les fabricants de gadgets rejoignent donc le mouvement écologique qui touche déjà le reste du monde de l’entreprise. Cette nouvelle tendance reflète en partie la pression exercée par les écologistes, les consommateurs et les gros clients pour que le secteur mettre de l’ordre dans ses affaires.
Dans le monde entier, plus de 3 milliards d’alimentations externes sont fabriquées chaque année
La maison ou le bureau typique possède plus d’une douzaine de ces transformateurs d’alimentation, les lourdes « verrues murales » ou « briques » noires, communes aux cordons d’alimentation des appareils qui jonchent le sol sous trop de bureaux. Trop de courant précieux est gaspillé sous forme d' »alimentation fantôme », lorsque les chargeurs sont chauds, mais que leurs appareils sont soit complètement chargés, soit absents.
Comme chaque consommateur le sait, chaque adaptateur est physiquement unique et jeté à chaque fois qu’un appareil est remplacé. Pour la planète, c’est une situation extrêmement coûteuse, peu pratique, et une source croissante de déchets, de matériaux et de pollution.
Pour aider à combattre cette menace, il existe une nouvelle puce pour composants électroniques appelée prise verte. Cette puce permet pour la première fois une collaboration en temps réel entre les appareils électroniques et leurs sources d’alimentation, grâce à un protocole numérique sécurisé. Elle concerne les fabricants d’électronique grand public, les constructeurs résidentiels et commerciaux, les fabricants d’automobiles, d’avions et d’outils électriques qui ont commencé à intégrer la puce dans leurs nouveaux produits. L’heure est venue de disposer d’un bloc d’alimentation multiport réutilisable, capable de fournir une interface d’alimentation universelle pour tous les produits électroniques. La société à l’origine de cette puce prend également position pour l’établissement d’une norme mondiale d’alimentation en courant continu.
En raison d’un manque à la fois de normes et de surveillance gouvernementale sur l’alimentation en courant continu, le consommateur moyen est maintenant accablé par des dizaines d’alimentations externes spécifiques aux appareils qui ne fonctionnent qu’avec les appareils clients pour lesquels ils ont été conçus et emballés. Une étude récente auprès des consommateurs a révélé que 12 % d’entre eux, soit 25 millions d’adultes, sont prêts à dépenser davantage pour des gadgets qui consomment moins d’énergie ou qui sont conçus dans le respect de l’environnement. Ces acheteurs « verts » représentent l’avant-garde d’un segment émergent de l’électronique grand public et ne manqueront pas d’attirer les produits verts innovants des fabricants et des entreprises technologiques dans les années à venir. Une fiche, une planète
La prise verte sera capable d’alimenter simultanément plusieurs appareils, chacun ayant ses propres exigences spécifiques en matière de tension et de puissance. Tous les câbles et connecteurs seront uniformes, de sorte qu’ils fonctionneront avec n’importe quel appareil. En tant que source d’alimentation intelligente, ses communications numériques prendront en charge des fonctions avancées telles que la surveillance, le contrôle et l’optimisation de l’alimentation des appareils. Il éliminera l' »alimentation fantôme », qui est gaspillée lorsque les chargeurs sont connectés au mur, mais que les appareils sont soit entièrement chargés, soit absents. De plus, les consommateurs pourront configurer les blocs d’alimentation pour charger les appareils pendant les heures creuses afin de réduire la demande sur le réseau électrique pendant les périodes de pointe. Mieux encore, la quantité de déchets solides qui finissent dans les décharges sera réduite, car les consommateurs conservent les chargeurs universels pour les utiliser avec la prochaine génération d’appareils, longtemps après que la première génération soit devenue obsolète.
Nous pensons qu’un nombre croissant de fabricants adopteront de nouvelles normes d’alimentation pour annoncer une réduction globale des déchets d’énergie et de matériaux provenant de l’électronique grand public et des équipements alimentés par batterie. Et ce, non seulement parce que les gouvernements imposeront des alimentations plus écologiques, mais aussi parce que cette démarche est financièrement avantageuse pour eux et pour leurs clients. »
