Votre smartphone dépense plus d’énergie qu’un réfrigérateur

 

Bien qu’ils soient dans l’ère du temps et de plus en plus utilisés, nos smartphones, tablettes et autres appareils numériques ne seraient définitivement pas écologiques. D’après une étude américaine, la batterie, la connexion 3G, la Wifi et les autres fonctionnalités que fournit le numérique auraient un coût énergétique important, et représenteraient même 10 % de la production d’électricité mondiale.

 

La consommation électrique de nos appareils numériques nous semble souvent anodine. Et pourtant, d’après le rapport du cabinet de conseil en technologie Digital Power Group, elle serait de 10 % dans le monde.

 

Intitulé Internet commence avec le charbon, le rapport insiste surtout sur l’utilisation accrue de l’électricité – produite principalement à partir du charbon sur le continent américain – pour répondre aux besoins grandissants des TIC (Technologie de l’information et de la communication).

 

10 % de la production d’électricité mondiale consacré au numérique

 

Technologie oblige, tablettes, smartphones et autres écrans font appel à de nombreuses options. Outre l’éternelle recharge de la batterie ou l’usage du wifi, le partage de données et la possibilité de télécharger sont plus répandus. En conséquence, les appareils numériques consommeraient 1 500 terraWatt-heure par an, soit la production d’électricité de l’Allemagne et du Japon réunis.

Finalement, le poids du numérique est considérable en termes de consommation électrique, et ce même pour un écran de petite taille. Pour preuve, l’étude prend l’exemple de l’iPhone et de sa consommation d’énergie lorsque toutes ses options sont utilisées. Le constat est sans appel : le célèbre smartphone d’Apple consommerait plus d’électricité qu’un réfrigérateur, soit 361 kiloWatt-heure contre 322 kW-h par an.

 

Des appareils de plus en plus voraces énergétiquement

Alors que les ventes de smartphones dépassent celles mobiles, le numérique devient désormais un véritable gouffre énergétique. D’autant plus que les appareils font désormais appel à plus d’énergie, en termes de connexion sans fil (par le Wifi, la 3G) ou encore pour partager des données.

Les exemples fournis par le rapport amènent à réfléchir sur notre utilisation quotidienne du numérique. Ainsi, le simple partage de données en octets utilise 50 % d’énergie de plus que le déplacement des avions à travers le monde. Plus impressionnant encore, le simple téléchargement streaming d’un film en haute définition, en utilisant un réseau sans fil, dépense plus d’énergie que sa propre fabrication et son transport en DVD.

 

Les dépenses énergétiques du numérique peuvent-elles diminuer ?

Comme l’explique le Time, il est difficile de trouver une solution face au poids du numérique. En effet, les appareils numériques tournent en continu, il est donc difficile d’augmenter leur efficacité énergétique, à la différence des ampoules ou des climatiseurs. Par ailleurs, outre son aptitude à offrir une multitude d’options, le numérique gagne de plus en plus d’utilisateurs, à tel point que ces derniers ont passés la barre du milliard .

Mais pour ne pas aggraver l’empreinte écologique liée à l’usage d’Internet et du numérique, le Time évoque les initiatives environnementales de certaines firmes numériques pour réduire l’impact énergétique. De plus en plus d’entreprises cherchent à se fournir uniquement en énergie renouvelable. Par exemple, en Suède, le nouveau centre de données Facebook utilise des énergies éoliennes. Il en va de même pour Apple et Google : les deux géants utilisent des centres de données alimentés par des énergies renouvelables.

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